À toujours courir derrière la performance, nos objectifs, l'optimisation de notre temps;
À vouloir être parfait(e) sur tous les plans : familial, professionnel, individuel;
À être hyperconnecté(e) constamment,
Prenons-nous encore le temps d'écouter nos émotions et cette petite voix intérieure qui nous dit que quelque chose ne va pas ?
"Tous les êtres humains ont des limites, et lorsque nous ne les écoutons pas et ne les acceptons pas, nous nous faisons beaucoup de mal physiquement, mentalement et émotionnellement." - Lise Bourbeau
Vous avez le droit d'avoir des bas, d'être fatigué(e), de ne pas avoir envie de voir du monde, de ne pas avoir envie de rire.
Vous avez aussi le droit de ressentir le besoin de vous couper de votre travail complétement et de vouloir être seul(e).
Toutes nos émotions sont légitimes et importantes.
- mais souvent nous les censurons car nous voulons être acceptés dans une société qui prône l'extraversion, le travail acharné et la réussite sur tous les plans.
En plus du quotidien effréné, il arrive que des événements nous mettent à rude épreuve : rupture, changement de vie, licenciement, accident, problèmes de santé,...
Dans ces moments là, nous croyons nécessaire d'être "fort" pour les autres.
Pour garder la tête hors de l'eau nous nous empêchons alors de ressentir, nous bloquons nos émotions, nous revêtons notre plus beau masque et nous continuons notre quotidien rempli d'obligations tant bien que mal.
Si nous nions un problème, il ne disparaît pas pour autant. Au contraire, on le nourrit en refusant de nous identifier à lui et un beau jour, il explose - et plus nous attendons, plus l'explosion sera forte.
Lorsqu'on choisit de nier une situation, c'est seulement pour nous éviter de souffrir.
Mais toutes ces émotions que nous n'exprimons pas, que deviennent-elles ?
Ce qui nous n'exprimons pas, notre corps l'imprime.
Fatigue, problèmes de santé, eczéma, prises alimentaires émotionnelles compulsives,... peuvent être des conséquences de la non acceptation de nos émotions.
Soyons donc à l'écoute de nos malaises physiques qui peuvent tenter de :
nous pousser à devenir conscients de ce que nous voulons dans notre vie, en accord avec notre plan de vie.
nous faire découvrir une croyance nuisible, qui nous emmène dans la direction contraire d'où nous voulons aller.
nous aider à devenir conscients de ce que nous n'acceptons pas dans ce que nous sommes actuellement.
La première étape vers une mieux-être est de prendre conscience de l'attitude non bénéfique que nous entretenons.
Cela commence par reconnaitre et accepter que les difficultés que nous rencontrons sont nécessaires pour nous aider à nous découvrir et à nous renforcer.
Voilà notre raison d'être à tous : vivre toutes les expériences que nous attirons dans l'acceptation, sans jugement. - Lise Bourbeau
On décrit souvent la tristesse, la colère ou la peur comme des émotions "négatives".
Finalement, prenons-les plutôt comme des signes et partons les explorer; qu'ont-elles à nous apprendre sur nous, nos blessures et nos besoins ?
Plus nous prendrons le temps de les écouter, plus nous serons bienveillants envers nous-même (- et les autres) et plus nous serons authentiques.
L'authenticité, la vulnérabilité et l'acceptation sont trois forces essentielles pour la création d'une vie en accord avec nos aspirations et de relations profondes avec nous-même et les autres, qui nécessitent confiance, complicité, entraide et écoute.
Pour faire un pas de plus vers l'acceptation, je vous conseille ce livre de Lise Bourbeau:
Et si vous préférez le format vidéo:
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